La pièce d’origine est une curieuse bague clé en bronze, dont l’imposant chaton peut ouvrir une serrure de coffre. Cette bague romaine est datée à partir du III eme siècle. Elle est exposée au Museum of London à Londres.
A partir du premier siècle après JC, les romains eurent coutume d’enfermer à clef dans des coffres leurs biens précieux. On pouvait alors ouvrir ces coffres à l’aide de ces bagues, dont le chaton est une clé. Certains des exemplaires trouvés, dont celui-ci, sont en bronze, mais il existe certaines bagues-clé en métaux précieux, notamment celles trouvées à Pompéi. Ces bagues ont persisté jusqu’au début du moyen-âge.
Au delà de leur fonction pratique, ces bagues reflétaient un statut. Leur possesseur seul avait accès à l’argent et aux bijoux familiaux et cela indiquait leur importance dans la maisonnée. Les bagues-clé étaient souvent léguées à une femme venant de se marier pour symboliser son nouveau statut social.

D’autres exemples de bague clé romaines au Museum of London

Les pièces d’origine sont des bagues dite “étrier”, la première date de 1200-1250 et provient de France ou d’Angleterre. Elle est en or et saphir, et exposée au Metropolitan Museum de New York.
La seconde provient d’Angleterre, vers 1450. Elle est en or et saphir et en vente chez un antiquaire Londonien.
Appelée “étrier” en raison de sa ressemblance avec un étrier de cavalier, la partie supérieure (dite “chaton”) est surélevée et s’élargit en cône pour recevoir la pierre en cabochon.

L’histoire de la bague étrier au XII-XIIIe siècle

La bague dite ” étrier” est une forme très répandue du XIIe au XVe siècle en Europe. Il s’agit d’une des deux formes majeures de bagues à la période gothique, réservée avant tout aux évêques. Elle était traditionnellement sertie d’une améthyste, couleur violette épiscopale, ou d’un saphir, le bleu étant devenu dès le XIIe siècle la couleur céleste et spirituelle par excellence.

Bague Oiseaux
Argent massif 925 millièmes
Reconstitution, VI-Xe siècle

La pièce d’origine est une bague atypique, dont la provenance et la période exactes sont indéterminées. Elle est en or gravée, datée d’entre le VI ème et le X ème siècle, et exposée au Victoria and Albert Museum à Londres. Elle représente un couple d’oiseaux, peut-être des canards ou des oies, et pourrait, par sa symbolique du couple, avoir servi de bague de mariage ou fiançailles.

La pièce d’origine est un Sceau mérovingien datant du VI eme siècle,en or, provenant de Gaulle et exposée au Louvre, Section Charlemagne. Technique de la cire perdue, gravure reprise à la main. Le sceau est élaboré à partir de la technique du monogramme, pratiqué sur les bagues sigillaires de l’époque. La technique du monogramme, composition formée de plusieurs lettres accolées ou entrelacées, reprend les initiales du propriétaire.

Ce type de bague gothique à serti clos, serti encore largement utilisé de nos jour, existait en or, argent et bronze, serti de différentes pierres précieuses. Le chaton clos a une forme de moule, il s’évase de bas vers le haut( dite “baker” ou “cup-shaped”). Les côtés de la pierre sont taillés pour s’insérer étroitement dans le chaton, puis la pierre est polie sur le dessus.

La pièce d’origine est une Broche viking dite “The Pitney brooch”, en bronze, datant de 1050-1150 et trouvée à Pitney, dans les Iles Britanniques. Elle est exposée au British Museum.

C’est une broche de la fin de la période Viking, de la période “Urnes”, au style caractérisé par des animaux et entrelacs de serpents et de vrilles. Mélange d’influences scandinaves et anglosaxonnes, cette élégante broche fut probablement une pièce de prestige, portée par un homme ou une femme. Elle a été reproduite en argent, avec la technique de fonte de la cire perdue, technique remontant à plus de 1500 ans avant Jésus-Christ.

L’Ordre du Dragon (allemand: der Drachenorden; latin: Societas Draconistrarum) est un ordre de nobles élus, d’après le modèle de l’Ordre de Saint-Georges de Bourgogne. L’Ordre a été créé par la chevalerie serbe en lutte contre les ottomans, puis réactivé par le saint empereur romain germanique Sigismond de Luxembourg (alors qu’il régnait encore sur la Hongrie) et sa deuxième femme, Barbara Cilie, pour protéger la famille royale.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Dragon

La pièce d’origine est un médaillon religieux Byzantin datant d’entre 870 et 920 après Jésus Christ, anciennement exposée au Louvre. Cet objet de culte représente un archange, réalisé en émaux transparents cloisonnés sur cuivre. Les médaillons présentés du début du moyen age en émaux cloisonnées opaques et transparents.

La réplique est réalisée selon une technique qui n’a quasiment pas changé depuis des siècles. De minces bandes de cuivre sur une plaque de formant le cloisonné et des poudres de verres oxydées qui fusionnent au four.

La technique du Cloisonné
Le cloisonné est une technique d’émaillage qui consiste à séparer les poudres de verres par de minces cloisons de métal, fils plat ou ronds mis en forme et fusionnés sur le support avant l’émaillage proprement dit.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Cloisonn%C3%A9

La pièce d’origine est un médaillon en cuivre dorée et émaux champlevés, datant de 1150-1175 anciennement exposé au musée du Louvre. Le médaillon présente un décor d’oiseau, probablement un paon, et rejoint un groupe de médaillons de facture similaire qui ornaient probablement un coffret.

Techniques utilisées

La technique d’origine est le champlevé, le métal est rongé à l’acide, et les espaces sont comblés par de la poudre de verre colorée (l’émail).
Pour la reconstitution, la technique employée est la superposition de deux feuilles de métal dont l’une a été ajourée pour accueillir l’émail.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Champlev%C3%A9

La pièce d’origine est une petite plaque en émaux opaques cloisonnées, datant du XIe siècle, anciennement exposée au Louvre. Il s’agit d’un petit objet de culte, peut-être une enseigne, que le propriétaire pouvait porter sur lui. Elle a pu aussi servir à être fixée sur un coffret, une reliure.

Bases de données des Œuvres exposées des musées

Atlas est une base qui permet de consulter les quelque 30 000 œuvres exposées dans le musée. Comme le visiteur, l’internaute trouvera les informations accompagnant traditionnellement les œuvres exposées, rédigées sous la responsabilité des conservateurs du musée.

Base Joconde: Le catalogue collectif des collections des musées de France, géré par la Direction des musées de France du ministère de la Culture, a pour but de recenser et faire connaître la grande richesse des musées de France dans les domaines de l’archéologie, des beaux-arts, des arts décoratifs, de l’ethnologie européenne et extra-européenne, de l’histoire ou encore des sciences et techniques.